La Crise
Réveil à 6 heure du matin et de plus un coup d’appel des parents pour être sure que les petites se lèvent comme il faut pour chercher les papiers. Ainsi, on a quitté l’appart a 6.20 du matin… Je n’étais jamais sortie aussi tôt pour aller au laboratoire je pense … Une fois à la gare de Vaise, on s’est séparée avec Coco. Elle est allée chez elle pour regarder si elle trouve un dossier et moi à Bayer.
Une fois dans mon bureau, j’ai regardé partout. même sur le bureau de Marie-Joe et Océane, mes collègues de bureau espérant qu’en rangeant les papiers, tout le monde peut se tromper …. Apres certaines minutes de recherches, il faut accepter la défaite … J’ai appelé ma sœur pour leur annoncer mes malheurs du matin et de plus Yann avait dit qu’il fallait que je le prévient pour qu’il m’explique ce que je dois faire et surtout pour appeler le monde entier pour être sur de mon entrée en France en janvier. Ensuite j’ai pris le chemin de sortie et je me suis faite chopée par Vivi à qui j’ai expliqué mes malheurs tout en acceptant qu’une fois rentrée au labo tout le monde rigolera bien a mon sort …
On s’est retrouvé avec Coco à la gare pour trouver les commissariats de Vaise. On était presque les premières. La femme m’a d"’abord parue super sympa mais ensuite j’ai compris qu’elle l’était pas car elle a rempli une feuille de perte au lieu de vol donc dessus ce n’était pas marqué mes papiers disparus … Donc pas convaincue par cet affaire, on s’est ré séparé avec Coco pour qu’elle aille chercher les valises chez moi et moi pour que j’aille à la préfecture pour demander ou supplier un nouveau récépissé.
Normalement, il faut aller devant la préfecture vers 6 heure du matin pour être dans les 100 premiers à 9am à la préfecture mais cette fois-ci, il était déjà 9 heures passée et j’avais pas d’autre choix. Ainsi, je suis montée à l’étage et je suis allée devant le guichet de la femme qui m’avait préparé un mois avant mon récépissé. Au début elle voulait que je fasse la queue comme tout le monde mais en écoutant mon histoire et en apprenant l’heure de départ de mon avion, elle a fait son possible et m’a donné le papier en me signalant bien qu’il faut que je demande quand même à l’aéroport, quand je sors de France, si je peux rentrer avec ces papiers. Je pense, après 1000 mercis, j’ai quitté la préfecture, suis passé au centre commerciale pour essayer de retrouver mon bonnet canadien oublié dans le magasin le soir d’avant… Ayant pas pu trouver, j’ai traversé la rue pour attendre Patricia qui est venue prendre les clés de mon appartement afin de donner à mes petits chats à manger et surtout afin de pouvoir les caresser et les faire sentir qu’ils ne sont pas abandonnés. De plus, j’ai profité pour raconter ma journée qui a commencé assez tôt pour lui donner un peu de sourire avant de retourner rédiger sa thèse.
Entre temps, je me suis rendue compte que mon portable n’avait presque plus de batteries et il fallait que j’appelle ma sœur et mes parents et surtout, une fois à Istanbul, ma tante pour savoir où je le retrouve mais c’était un petit problème puisqu’on avait le problème de Coco, au pire des cas .
Enfin, Coco est arrivé, épuisée avec des valises, pas trop lourdes pour qu’on puisse emmener des cadeaux de Chine mais assez volumineuses. On a acheté nos billets de Satobus, la navette pour aller à l’aéroport de Lyon, a fait nos adieux à Patricia qui avait déjà commencé à s’inquiéter pour nos 3 semaines et est monté dans notre bus confortable ….
Allait-on réussir de partir ????
Le Bonheur
Il était 13.00 et on était dans un avion confortable THY pour 3 heures, pour atterrir à Istanbul où on avait 6 heures d’attente. Toutes les deux on était un peu crevé, voir beaucoup mais l’adrénaline secrétée toute la matinée me tenait bien éveillée …
J’ai passé les 3 heures à discuter avec Coco ou à lui lire le guide de routard car elle a craqué à un moment pour fermes les yeux et pour faire semblant d’écouter les histoires sur la Chine.
Une fois atterrit, la première chose qu’on a remarqué était le beau temps et le soleil dans le ciel qui nous a donné le moral. Même si on n’allait pas resté à Istanbul, ca fait toujours plaisir de voir la lumière du soleil … on a passé le control de passeport assez rapidement et est sorti pour retrouver mes tantes.
Il y avait ma grande tante qui m’attendait déjà. Ensuite ma petite tante allait venir et enfin ma cousine qui habite à Paris allait atterrir à Istanbul où elle venait pour passer 2 semaines de vacances.
Par contre l’aéroport était peuplé !!! Enormément !!! EN fait, ma tante nous a expliqué que c’était le retour de Mekke. Ainsi tout le monde était venu en bus, 20-30 personnes pour une seul voyageur … Surtout que quand je regardais les personnes, j’avais plus l’impression d’être arrivé au Maroc qu’en Turquie mais voila c’est la vie.
Avec ma tante on a trouve une bonne place assise, à coté d’une prise électrique pour que je puisse recharger mon portable et commande notre beaujolais français qui était meilleur qu’en France.
Presque 30 minutes après, ma petite tante est arrivée aussi. Je pense que j’ai du parler et répondre à leur questions et parlé pendant 5 heures !!! Mais ca me faisait très plaisir de les voir aussi donc toute contente j’ai oublié ma fatigue…
Un fois ma cousine arrivée, elles se sont levées pour partir donc après les avoir accompagnées jusqu’à la voiture, avec Coco, on a traversé le contrôle de passeport et a retrouvé notre porte pour monter dans notre avion et dans la petite salle, on a eu notre premier choc: Les voyageurs n’étaient que des chinois !!!
Allait-on etre les seules occidentales?
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